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élection 2012 - Page 3

  • M. Sarkozy a changé ! Il se veut le « Président des travailleurs et chercheurs/euses d'emploi » ! Il a décidé de promouvoir Leboncoin.fr !

     

    Seul le privé est capable de … !

    Il signale (Notamment aux responsables scolaires, aux futurs profs) que Leboncoin.fr, est un site emploi presque comme les autres

    Par Alexia Eychenne, publié le 18/04/2012 L’Express

    Avec quelque 60.000 offres d'emploi, le site de bonnes affaires commence doucement à se faire connaître des recruteurs.

    Pendant que des collèges y cherchent leurs profs remplaçants, des centaines de recruteurs tentent aussi de dénicher des candidats sur le site de bonnes affaires. Un phénomène auquel ses équipes s'adaptent progressivement. 

    Planquée sous les véhicules, l'immobilier, le multimédia et les loisirs, la rubrique emploi du Boncoin.fr ne saute pas aux yeux. Pourtant, les gendarmes et les proviseurs ne sont pas les seuls à y recruter des collaborateurs: avec quelque 60.000 offres d'emploi, le site de bonnes affaires commence doucement à se faire connaître des employeurs. 

    « On s'y est mis il y a six mois parce qu'on a vu d'autres cabinets le faire, raconte Jean-Marie Sanglier, consultant au Cercle intérimaire, qui recrute notamment dans le BTP. On a tenté avec une première annonce, et on s'est rendu compte que ça marchait bien. » 

    « A Paris et en Ile-de-France, ce n'est pas sur Leboncoin que l'on obtient le plus de retours, mais l'idée, c'est de nous faire connaître en multipliant les canaux de diffusion pour toucher le plus de candidats possibles, explique une assistante recrutement du groupe RH Partnaire, qui y publie des offres depuis un an et demi. Et chez nos collègues de province, les résultats sont presque aussi bons qu'avec Pôle emploi. » 

    L'emploi, un classique des petites annonces

    Téléprospecteur, commercial, vendeur, usineur, agent de nettoyage ou recruteur de donateur pour Amnesty international... La plupart des offres s'adressent à des employés, sous tous types de contrats. Seules sont bannies les offres de « casting, mannequinat, massage, relaxation », escorts, réunion Tupperware et autres vendeurs indépendants. Plusieurs agences d'intérim recrutent sur le site, dont Randstad, l'un des leaders du secteur. 

    « Avec l'automobile, l'immobilier, les biens de consommation et les rencontres, l'emploi est l'un des secteurs traditionnels du marché des petites annonces. Il était donc logique que Leboncoin soit présent », commente Antoine Jouteau, directeur marketing du site. 

    Notre priorité est de capter le tissu économique local 

    Il reconnaît toutefois n'avoir « jamais vraiment travaillé cette catégorie ». « On l'a seulement laissé grossir », explique-t-il, même si de nouvelles fonctionnalités devraient bientôt apparaître. Les cabinets et autres gros acteurs de l'emploi sont donc venus d'eux-mêmes. 

    « Nous n'avons mené aucune action auprès d'eux, parce que notre priorité était de capter le tissu économique local. On fait de l'emploi de proximité, avec des annonces qui vont traditionnellement dans la presse régionale, gratuite, ou sur les panneaux des boulangeries et des supermarchés », commente Antoine Jouteau. 

    Une visibilité limitée

    Le site ne prévoit d'ailleurs rien pour des diffusions massives, chaque annonce devant être entrée à la main. « La visibilité n'est pas optimale parce que les annonces sont vite remplacées par d'autres », note-t-on aussi chez Partnaire. A la différence des sites emploi classiques -les « jobboards »- où les recruteurs payent suivant la durée d'affichage des annonces. 

    Vous cherchez un canapé, puis une nounou, et enfin un travail 

    Côté candidats, le succès tiendrait à la simplicité d'utilisation et à la popularité du site. « Leboncoin.fr, c'est presque un style de vie. Vous cherchez un canapé, puis une nounou, et enfin un travail. Il est logique que les gens élargissent leurs usages d'un outil accessible à n'importe quel internaute », assure Antoine Jouteau. 

    Les pages emploi captent aujourd'hui 1,4 des 14 millions de visiteurs mensuels du Boncoin.fr. En janvier, Pôle emploi enregistrait 6,5 millions de visiteurs, Regionsjob, 1,6 millions, et Cadremploi, l'Apec et Monster entre 1,3 et 1,2 millions. 

    Payen Pierre (Dunkerque) ou Xyzabcd

     

  • Si les lois sont faites pour être transgressées, votez pour M. Sarkozy (Et son ami M. Chatel)

     

    -Un non respect de la loi électorale

    -Un tribunal d'exception

           1) Fuites (des résultats du scrutin) avant 20h : le pavé dans la mare de Sarkozy

    jeudi 19 AVRIL 2012, 19:49  www.europe1.fr

    Sur Europe1, Sarkozy a ravivé la polémique sur la publication des résultats avant 20h.

    "Cette sortie est quand même étonnante à trois jours du scrutin !" Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, a été pour le moins surpris par les déclarations de Nicolas Sarkozy assurant, jeudi matin sur Europe 1, qu’il ne serait "pas choqué" par la diffusion via Internet ou les réseaux sociaux d'estimations des résultats du premier tour de l'élection présidentielle.

    "Non, franchement, ça ne me choque pas, parce que le monde est devenu un village", a alors assuré le président-candidat : "Ne recréons pas une ligne Maginot. Nous avons des règles qui parfois sont datées, tout le monde le sait, c'est une forme d'hypocrisie".

    "Un président qui appelle à ne pas respecter la loi"

    Le code électoral interdit pourtant, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à 75.000 euros, la diffusion de tout résultat d'élection, "partiel ou définitif, par tout moyen de communication au public par voie électronique". C’est cette règle que le candidat serait prêt à réformer, a confié à Europe1.fr un membre de son équipe de campagne : "Il faut prendre en compte l'émergence des nouveaux médias. Tous les partis politiques pourraient se réunir pour en parler".

    A trois jours d’un scrutin, cette prise de position est tout de même "surprenante", commente-on du côté de Libération. Le journal a affirmé, mercredi, se réserver le droit" de publier sur son site Internet les estimations de résultats du premier tour de la présidentielle dès 18h30. "Il s’agit tout de même d’un président de la République qui appelle au non respect des lois", a constaté Sylvain Bourmeau, éditorialiste du quotidien, joint par Europe1.fr. "La positon de Nicolas Sarkozy est d’autant plus surprenant que François Hollande appelle à respecter cette lois", a-t-il ajouté.

    Hollande prend le contre-pied de Sarkozy

    Prenant le contre-pied de son adversaire, le candidat socialiste a, en effet, appelé à la fermeté sur ce dossier. "Je pense qu'il faut être sévère à l'égard de ceux qui publieraient avant l'heure des informations qui pourraient -non pas fausser le scrutin parce que je ne pense pas que ça ait des conséquences- mais rendre presque inutile le vote", a insisté François Hollande, qui se dit "favorable" à ce qu'à l'avenir la clôture des scrutins se fasse partout en France à 19 heures.

    "Il doit y avoir une raison" à la prise de position de Nicolas Sarkozy, a renchéri son porte-parole Bernard Cazeneuve, avant de préciser : "ne serait-ce pas pour que ses électeurs se précipitent dans les bureaux vote entre 18h30 et 20h ? [dans le cas où ses résultats seraient mauvais]"

    Une déclaration qui pourrait "affaiblir l’action du parquet"

    Par ailleurs, "il est totalement possible que la déclaration de Nicolas Sarkozy fragilise, maintenant, juridiquement, le travail du parquet", a encore expliqué Sylvain Bourmeau. "C’est un cas d’école", a insisté le bloggeur et chroniqueur d’Europe 1 Guy Birenbaum : "Si dimanche soir je brise l’embargo sur les réseaux sociaux, je pourrais prendre le meilleur avocat de Paris et l’enregistrement de Nicolas Sarkozy sur Europe 1, pour essayer d’échapper à une sanction…".

    Dans tous les cas, "ce n'est pas au président-candidat de donner un blanc-seing à la violation de la loi", a également déploré Didier Maus, constitutionnaliste, jugeant "scandaleux" un tel positionnement alors que "le président de la République est théoriquement gardien du respect des lois au titre de l'article 5 de la Constitution".

    Pour Dominique Rousseau, professeur de droit public à la Sorbonne, "ces déclarations sont soit une faute constitutionnelle si elles sont tenues par le président, soit le signe d'un désarroi politique si elles sont tenues par le candidat."

    Autre expert juriste, Guy Carcassonne a lui balayé tout commentaire: "La loi l'interdit, donc cette déclaration ne change rien". Nicolas Sarkozy "n'a aucun pouvoir ni d'autoriser, ni d'interdire la diffusion des résultats. Il peut éventuellement songer à proposer de changer la loi mais c'est tout".

    2   2)  Fraudes au bac : les mesures polémiques de Luc Chatel

    Baccalauréat 2012

    La quasi-totalité des syndicats d'enseignants ainsi que les lycéens de l'UNL, les parents de la FCPE et les étudiants de l'Unef ont demandé ce lundi "le retrait" du projet de création d'un conseil de discipline pour les fraudes au bac, y voyant "un tribunal d'exception"

    « Non au décret instaurant un tribunal d'exception pour les fraudes au bac », disent les organisations signataires car, selon elles, « le projet du gouvernement fait de l'arbitraire la règle ». Et de développer : sur le fond, ce conseil « verrait tous ses membres nommés par le recteur, sans représentation des usagers-étudiants, ni d'élus des personnels. Les décisions qui y seraient prises ne pourraient plus faire l'objet d'une procédure simple d'appel. Les candidats soupçonnés de fraude n'auraient pas accès à une défense équitable ».

    Cliquez ici !

    Sur la forme, « le ministère de l'Éducation nationale n'a pris aucune disposition pour se prémunir contre la répétition des incidents qui ont émaillé la session 2011 du baccalauréat (fuites sur Internent, NDLR), largement imputables à des erreurs et à une impréparation de l'administration, laissant croire que la seule option possible est de sanctionner différemment - après que la fraude a été commise ».

    Le projet de décret examiné le 22 mars

    Les syndicats « refusent » la création de cette juridiction administrative spécifique car « le bac étant le premier grade universitaire, il n'est pas concevable que les sections disciplinaires d'universités ne traitent plus ces cas ». Du coup, les organisations, notamment la FCPE, l'Unef, l'UNL, le Snes, le Sgen-CFDT, le SE-Unsa, le Snep-FSU, les syndicats CGT, FO et Sud de l'éducation, ainsi que le Snesup-FSU, premier syndicat des enseignants-chercheurs, demandent donc « le retrait » pure et simple du projet de décret, qui doit en principe être examiné le 22 mars par la communauté scolaire.

    Outre ce projet de conseil, le ministre Luc Chatel a annoncé CE lundi matin d'autres mesures pour « sécuriser » le bac 2012. Concernant par ailleurs l'organisation du bac, l'édition mouvementée de 2011 avait relancé le débat sur une réforme de l'examen, certains prônant davantage de contrôle continu, ou de contrôle en cours de formation (CCF), c'est-à-dire des périodes de contrôle des compétences organisées en cours d'année.

    Dans son discours sur l'éducation du 28 février à Montpellier, Nicolas Sarkozy a suggéré, comme « axes d'une réforme utile », « moins d'options, moins d'épreuves facultatives, des notes sans doute éliminatoires dans les disciplines fondamentales, plus de place accordée au contrôle continu, et un tronc commun encore plus important ».

    Actu France-Soir (Avec AFP)

    Dossier lié : Baccalauréat 2012

    PROPOSITION CHATEL CONTRE FRAUDE AU BAC

    Xyzabcd

  • « Je suis le président des femmes » devrait proclamer prochainement M. Sarkozy !

     

    Le forcing fou, irréel, de M. Sarkozy …pour gagner l’élection 2012 ? !

    La botte secrète de M. Sarkozy de ce samedi 21 avril  2012 ! LA SURPRISE !

    A la veille du scrutin, il paraît  que M. Sarkozy s’apprête à ramasser la mise en proclamant qu’il est aussi le «président des femmes », la preuve à l’appui !

    ~~~~~~~ S’il est élu il s’engage à abolir en priorité la loi qui interdit aux femmes le port du pantalon !

    En effet, dans la loi du 26 Brumaire an IX de la République, il est spécifié : « Toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation... ». « ...Cette autorisation ne peut être donnée qu'au vu d'un certificat d'un officier de santé... ».

    C. Q. F. D. !

    Xyzabcd